DYNAFAC
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Reproduction et flux de gènes (dispersion des graines et du pollen) chez les arbres commerciaux d’Afrique - vers une gestion forestière durable.

Présentation du projet AFRITIMB

Le projet AFRITIMB vise à acquérir des données biologiques détaillées sur les processus de régénération naturelle de neuf espèces d’arbres d’importance économique en Afrique centrale et à comprendre comment ces processus sont affectés par l’exploitation forestière.

La finalité du projet est de définir sur des bases scientifiques fiables la densité minimale à maintenir après exploitation (densité minimale d’arbres reproducteurs) pour garantir une régénération naturelle et une diversité génétique suffisantes.

 

 

L’Afrique centrale est couverte par la deuxième plus grande forêt tropicale au monde

Les processus biologiques qui conditionnent la régénération naturelle et la diversité génétique des arbres d’Afrique centrale sont encore très peu connus, ce qui constitue un obstacle majeur à la mise en place de pratiques de production durables. En particulier, les normes basées sur des données scientifiques définissant la population minimale à maintenir après exploitation (densité minimale d’arbres reproducteurs) pour garantir une régénération naturelle et une diversité génétique suffisantes n’existent pas.

Le projet vise à acquérir des données biologiques détaillées sur les processus de régénération naturelle de 9 espèces d’arbres d’importance économique en Afrique centrale, incluant le système de reproduction, la dispersion des graines et du pollen, la dépression de consanguinité, et l’impact de l’exploitation forestière sur ces processus.

A cette fin, les parcelles Dynaffor-P3FAC installées dans quatre pays, sont utilisées pour étudier la phénologie, les pollinisateurs, les disperseurs et prédateurs de graines des espèces ciblées. Des marqueurs génétiques (de type microsatellite), disponibles pour la plupart des espèces, sont utilisés pour caractériser le système de reproduction, les distances de dispersion des graines et du pollen, la dépression de consanguinité et l’impact de l’exploitation sélective sur ces processus. Cette recherche permettra in fine de définir de nouvelles normes d’exploitation afin de maintenir un potentiel de régénération et d’adaptation des espèces suffisant après exploitation.

Ce projet est financé par le FNRS (Belgique) et mis en œuvre par l’Université Libre de Bruxelles et Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) en collaboration avec les entreprises du réseau DYNAFAC.

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