01.04.2022
Les dispositifs complets de suivi de la dynamique installés dans le cadre des projets DynAfFor et P3FAC fournissent des données qui permettent de quantifier les effets de l’environnement, de l’exploitation forestière et de l’interaction entre environnement et exploitation forestière sur les processus de croissance, de mortalité et de recrutement, la biodiversité et le stockage de carbone.
Le dispositif de Loundoungou, installé en 2014 dans l’une des concessions aménagées de la CIB-Olam dans le cadre du projet DynAfFor, est le premier site du réseau des dispositifs de deuxième génération sur lequel une exploitation a été effectuée. Un bilan des dégâts créés par cette exploitation a été réalisé.
Des survols drones pré- (2018) et post- (2019) exploitation ainsi que des relevés de terrain sur le dispositif ont permis de quantifier la surface des trouées d’abattage ainsi que les effectifs et la biomasse correspondante des arbres endommagés par les activités d’exploitation sur les parcelles.
Les parcelles ont été exploitées avec une intensité « très faible », 0,4 arbres/ha ayant été prélevé en moyenne sur le dispositif. La surface totale d’ouverture de la canopée par les trouées d’abattage correspond à 1,8% de la surface des parcelles, la taille moyenne d’une trouée étant de 467 m² (±282,3). Une surface moyenne de 148,1 m² par hectare exploité est couverte par les pistes de débardage. La biomasse des arbres abattus est en moyenne de 10,10 Mg.ha-1 (2,3% de la biomasse moyenne à l’hectare) et celle des arbres ayant subi des dégâts (abattage, débardage) est en moyenne de 12,51 Mg.ha-1 (3% de la biomasse moyenne à l’hectare). En moyenne, 12,28 arbres sont endommagés par hectare exploité.
Les résultats observés sur les dégâts d’exploitation des parcelles de Loundoungou corroborent les chiffres déjà disponibles pour l’Afrique centrale.
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